Dans la vie il y a 2 catégories, ceux qui font tout de suite, et ceux qui attendent le lendemain

Pour ceux qui font tout de suite, je pense que cela répond à un besoin nourri durant l’enfance. Le sentiment d’être une bonne petite fille, un bon petit garçon, vis-à-vis de ses parents et des adultes. La culpabilité de ne pas faire l’action, et donc de s’exposer aux remontrances de l’adulte, est plus forte que tout le reste. Ceci pousse la personne à faire consciencieusement ce qui doit être fait. 

Pour ceux qui attendent le lendemain, à mon sens il s’agit plutôt d’une accoutumance à la satisfaction de voir une tâche ne plus être à faire. Un peu comme on attend un like sur les réseaux sociaux, on se prend au goût de voir des actions qui ne seront plus à faire. Alors chaque jour la personne repousse au lendemain dans l’espoir d’avoir sa dose de dopamine si jamais ce qu’elle aurait dû faire ne l’était plus …. Finalement c’est un peu comme devant la machine à sous du Casino : on perd 95% du temps, mais les 5% de victoire poussent à attendre la prochaine !

Alors, quelle est la bonne méthode ?

Je ne suis pas sûr qu’on puisse parler de « bonne » méthode. 

Si vous faites partie de ceux qui font tout de suite, vous pourrez vite être obsédé par le besoin de tout contrôler. Mais finalement cela se retourne contre vous. Vous perdez la maîtrise de votre agenda et de votre temps. C’est le flux des tâches à faire qui prend la main sur votre emploi du temps. Vous n’êtes plus en mesure de gérer des priorités, au sens de devoir sacrifier des tâches pour faire de la place à celles plus importantes.

Si vous faites partie des procrastinateurs … Certes vous avez la latitude pour gérer des urgences ! En contrepartie, il vous manque le liant dans vos activités, ce sens plus général qui vous donne une direction et une motivation.

L’envie d’avoir envie

Comme dit le proverbe, si tu as envie de faire quelque chose, tu trouves un moyen, si tu n’as pas envie, tu trouves une excuse.

Selon moi, si une personne a l’envie d’aller vers quelque chose, alors elle va faire les actions en conséquence. Qu’elle soit du type « tout de suite » ou « plus tard ». Chacun à sa manière et à son rythme, mais la résultante sera bien de se rapprocher de l’objectif visé.

Cette envie, c’est le déclic pour se mettre en mouvement et entretenir la motivation. Sans envie, aucun intérêt de parler de faire ou de ne pas faire.

Même le pire des procrastinateurs a de l’envie. Comme disait Bill Gates, « je choisis une personne paresseuse pour un travail difficile, car une personne paresseuse va trouver un moyen facile de le faire ». Ce qui peut être assimilé a de la paresse cache en réalité une envie d’aller plus vite à l’essentiel, sans se compliquer l’existence.

Faire moins, mais mieux

Il faut bien comprendre qu’on peut à peu près tout faire. Même construire une fusée ! Si on se donne les milliers d’heures de travail pour se mettre à niveau.

Par contre on ne peut pas tout faire en même temps : on doit forcément prioriser des tâches par rapport à d’autres.

Aller à l’essentiel, c’est décider sciemment de faire moins de choses, pour éliminer le superflu, mais faire mieux les choses auxquelles on croit vraiment.

Je crois sincèrement qu’on fait trop de choses inutiles. On est noyé dans un océan de choses inutiles dont il faut constamment s’extraire pour reprendre une bouffée d’action réellement impactante.

Faire ou ne pas faire ?

Imaginons un joueur de tennis à l’entrainement à qui la machine pulse plusieurs dizaines de balles. Son but va être de ne jouer que les balles qu’il est sûr d’envoyer dans l’autre camp pour marquer un coup gagnant. Les autres balles viennent mourir en fond de court, il n’en a que faire.

On ne peut pas tout faire à la fois. De façon inconsciente on va plutôt faire ce qui nous paraît le plus simple à l’instant t, sans penser aux conséquences ultérieures. Ainsi, pour agir avec efficacité, cela demande une forme d’énergie pour : 

  • Repérer ce qui est vraiment important parmi la masse de superflu
  • Avoir en tête un cap, un objectif, un désir, un souhait, appelons-ça comme on veut, pour déterminer si on agit bien dans le bon sens.

Je parle « d’énergie », car comme ce n’est pas notre manière de faire par défaut, il faut se forcer à se mettre dans cet état d’esprit : c’est ce qu’on pourrait définir comme avoir de la volonté.