Citons Coluche,  « Dans la vie y’a pas de grands y’a pas de petits. La bonne taille c’est quand les pieds touchent par terre. »

Et quand je vois des gens aller en voiture à la salle de sport pour courir sur un tapis roulant, je me dis qu’on marche sur la tête …

J’aimerais dans cet article qu’on remette l’église au milieu du village : vive le bon sens, tout simplement !

Le bon sens c’est déjà viser un peu de minimalisme

A la façon du jeûne de certaines religions, le ramadhan ou le carême, imposons-nous une diète d’informations et d’opinions.

A ce titre, je ne vous en voudrais pas de ne pas lire l’article jusqu’au bout !

Trop de talk-show, trop de fil d’actu, trop de BFM, ça devient l’overdose. 

Trop de gâchis, entre Amazon qui jette des produits neufs et les grand-messes du consumérisme avec le black friday et Noël: au final une part non négligeable de cadeaux croupissent au fond des placards.

Trop de pubs qui vantent des produits dont on n’a pas besoin pour impressionner des gens qu’on déteste, avec de l’argent qu’on n’a pas, malgré nos boulots  de merde (#FightClub !)

Trop d’articles à rallonge sur internet dans le seul but d’être mieux référencé par Google. Stop au blabla !

Soyons minimalistes : on peut faire aussi bien avec moins. Que ce soit pour nos achats alimentaires, notre consommation des réseaux sociaux, ou dans notre travail.

Le bon sens c’est faire moins, et mieux

Je crois qu’il faut revenir à l’essentiel : au-delà du minimalisme, cherchons l’essentialisme.

On doit faire moins, mais mieux ! Pour cela il faut constamment chercher à aller à l’essentiel, en coupant de grandes tranchées dans le superflu.

En quelques mots, on peut commencer ainsi:

  • Avant d’agir, prendre le temps d’explorer toutes les solutions. On ne perd rien à explorer le cas général, au contraire on se donne de la hauteur et on s’évite des galères futures !
  • Choisir ce qu’on souhaite réellement, et choisir de ne pas faire le reste.
  • Pour vraiment ne pas faire le reste, c’est une discipline de fer, car la pression externe est forte : il faut s’entraîner à dire non, savoir laisser les problèmes se régler seuls, ne pas se croire indispensables partout !

L’essentialisme c’est ce choix permanent de discerner ce qui va vraiment aller à l’essentiel pour vous, et de faire la part des choses.

 Pour conclure, citons lao-tseu : « Pour atteindre la connaissance, ajoutons des choses chaque jour. Pour atteindre la sagesse, retranchons des choses chaque jour. »